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  • NutrisCare est une association de Nutritionnistes et d' Enseignants dont le but est de proposer aux populations vulnérables des pays émergents, des solutions pour améliorer leur situation nutritionnelle, en partenariat avec des acteurs locaux, en utilisa
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24 juin 2009

NOURRIR POUR EDUQUER

 

Quand la "cantine" sauve l'école...

 

scolL’éducation est la clé pour briser le cycle de la pauvreté. Mais pour 600 millions d’enfants vivant dans la pauvreté, parmi lesquels 100 millions ne sont pas inscrits à l’école primaire, la faim est un obstacle. Lorsqu’une famille a faim, la recherche de nourriture est sa seule préoccupation. Dans les situations les plus désespérées, ce peut être une occupation à plein temps, même pour les jeunes enfants.

L’approche du PAM (Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies) face à ce problème est simple : nourrir pour éduquer. La promesse d’au moins un repas nourrissant par jour attire les enfants à l’école. Et une fois qu’ils sont à l’école, s’ils n’ont plus faim et qu'ils ont été correctement nourris, ils peuvent se concentrer et apprendre.

En 2001, le PAM a lancé une campagne mondiale pour élargir l’accès au système éducatif et améliorer l’éducation de millions d’enfants pauvres. A la fin de l’année, cette campagne avait atteint 15 millions d’enfants dans 57 pays.

L'aide alimentaire du PAM pour l'éducation vise à encourager la scolarisation et la rétention scolaire et à permettre aux élèves, jeunes ou adultes, d'obtenir de meilleurs résultats, qu'ils aient accès au système formel d'éducation de base ou à différents programmes d'éducation non formelle, d'alphabétisation et de formation.

Les programmes d'Alimentation pour l'éducation
(Food for Education, FFE)
s'adressent aux enfants que la faim et la     pauvreté empêchent d'accéder à l'école, et, lorsqu'ils sont scolarisés, de se concentrer sur leurs études.

Un soutien particulier est apporté aux filles et aux femmes, ainsi qu'à d'autres groupes défavorisés comme les enfants touchés par le VIH/sida.
Le PAM prévoit d'élargir considérablement ses programmes de FFE dans les pays les plus pauvres au cours des prochaines     années.

Les enfants qui ont été à l’école et qui sont alphabétisés, et en particulier les filles, prennent des décisions plus éclairées pour leurs familles au cours de leur vie.


Des études de l’ONU montrent que les filles qui ne savent pas lire se marient dès l’âge de 11 ans et peuvent avoir jusqu’à 7 enfants avant leur dix-huitième anniversaire.


Les filles qui vont à l’école, en revanche, se marient plus tard et ont en moyenne moitié moins d’enfants. Pour contribuer à combler l'écart scolaire entre filles et garçons, le PAM fournit des rations alimentaires aux familles qui envoient leurs filles à l'école, en compensation de la perte de travail et de gain qui en résulte.


Depuis plus de 30 ans, le PAM a pu mesurer à quel point les programmes d’alimentation scolaire pouvaient être efficaces pour permettre aux enfants pauvres d’accéder à l’enseignement. On assiste à une augmentation, souvent spectaculaire, du nombre d’inscriptions et d’élèves présents, et l’apprentissage s’en ressent. Des études récentes confirment que là où un programme d’alimentation scolaire est mis en œuvre, les filles restent plus longtemps à l’école.

Mais l’éducation et l’alphabétisation ne s’arrêtent pas aux enfants. Le PAM distribue de la nourriture afin de permettre à un membre de la famille d’être libéré des tâches quotidiennes pour profiter des possibilités de formation qui lui permettront de se construire un avenir meilleur. Là encore, l’accent est mis sur les femmes – sur qui pèse l’essentiel du fardeau de l’insécurité alimentaire – afin de leur donner les moyens de développer leurs capacités à entreprendre des activités génératrices de revenus et d’accéder à l’éducation non formelle. D’après des recherches, entre 1970 et 1995, l’éducation des femmes et le changement de statut qui en résulte ont contribué à une réduction de 44 % de la malnutrition des enfants dans les pays en développement.
 

Chez NutrisCare, nous associons autant que possible la distribution alimentaire à nos interventions.webmaster_lignes_203                                                       

      Source: UNESCO  

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