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Nutriscare

Nutriscare
  • NutrisCare est une association de Nutritionnistes et d' Enseignants dont le but est de proposer aux populations vulnérables des pays émergents, des solutions pour améliorer leur situation nutritionnelle, en partenariat avec des acteurs locaux, en utilisa
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4 mai 2012

Intervention pour l'association Via Voltaire

Au mois d'Octobre 2011, Nutriscare a réalisé une intervention sur les principes de l'équilibre alimentaire dans des conditions de précarité. Comment avoir une alimentation saine et diversifiée quand les moyens sont limités?

Une présentation des enjeux alimentation/précarité suivi d'un débat échange d'idées a été réalisé pour l'association Via Voltaire auprès d'un public en situation de précarité.

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4 juillet 2011

Mission d'évaluation en Inde

Dans le cadre d'une évaluation sur les pratiques d'éducation pour la santé dans les écoles indiennes de la ville de Pondichéry (Territoire de Pondichéry), il a été rapporté que l'éducation nutritionnelle commence à se développer en milieu scolaire pour faire face à deux enjeux majeurs de santé publique en Inde:

- l'augmentation des cas de surpoids/obésité et des pathologies associées (diabète, maladies cardio-vasculaires)

- les risques sanitaires liés à l'alimentation

L'évaluation réalisée en milieu scolaire montre que l'éducation à la nutrition et l'éducation pour la santé et aux risques sanitaires sont des thèmes intégrés à diverses disciplines à l'école primaire (et secondaire), et au cours du repas de midi qui est financé par le gouvernement dans le cadre du "school for lunch" programme.

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The National School for lunch Program permet aux enfants des écoles primaires d'accéder à au moins un repas équilibré par jour

Quelques initiatives des instances gouvernementales indiennes commencent à se développer autour de cette thématique, preuve que les mentalités sont prêtes à évoluer et à s'investir dans des programmes de promotion d'une alimentation saine et salubre, et surtout de promotion de l'activité physique.

Dans cet élan, Nutriscare recherche actuellement un financement pour développer un programme d'éducation nutritionnelle et de promotion de l'activité physique, en milieu scolaire en soutient aux enseignants locaux et en partenariat avec les structures gouvernementales indiennes: National Institute of Nutrition (Andra Pradesh), the Food and Nutrition Board (Ministry of Women and Child Development).

 

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Repas de midi apporté par les parents dans une école primaire

Pour nous aider à la développer, merci de prendre contact avec l'association.

26 septembre 2010

La grande tétée

 A l'origine la Grande Tétée est née en 2006 de la réunion de mères qui allaitaient leur enfant sur un forum et qui ont eu l'idée de faire une rencontre nationale en simultané dans tout le pays en écho du rassemblement philippin du mois de mai de la même année.
Pour la deuxième rencontre, la Grande Tétée s'est agrandie en un collectif de parents et d'associations de soutien à l'allaitement maternel. Des professionnels de santé et de petite enfance ont aussi rejoint le collectif.

Suite au succès de ces réunions, le collectif a créé son association: " La Grande Tétée ".

Nutriscare soutient La Grande Tétée en sensibilisant le grand public aux bienfaits de l'allaitement maternel à travers l'organisation pour la deuxième année consécutive, de la journée de promotion de l'allaitement maternel sur la ville de Sète.

La Grande Tétée 2010 ouvre la SMAM (Semaine Mondiale pour l’Allaitement Maternel) organisée chaque année par la CoFAM. Cette année, la SMAM aura lieu du 17 au 23 octobre 2010, et portera sur le thème : «L’allaitement maternel : pas à pas».

Comme en 2009, Nutriscare est organisatrice de la grande tétée 2010 sur la ville de Sète.
Renseignements et réservations : 06.98.72.49.59/04.67.78.23.86


5 juillet 2009

Les bénéfices de l’acide folique (Vitamine B9)

Pris avant et au début de la grossesse, l’acide folique prévient les malformations du fœtus, mais aurait-il  d’autres vertus ?
De récentes études démontrent  qu'en plus de prévenir les malformations fœtales, l'acide folique pourrait prévenir certaines complications au cours de la grossesse.
 

Au cours d’une étude menée par B. Bukowski sur 38 033 américaines, il apparaît qu’une supplémentation en acide folique (400 µg/j) débutée au moins 1 an avant la conception, diminuait de 70 % la grande prématurité (20 à 28 semaines) et de 50 % le risque d’accouchement prématuré (28 à 32 semaines).

Une autre étude, menée par SW Wen a montré chez 2951 femmes canadiennes, qu’une supplémentation multivitaminique contenant de l’acide folique, durant le second trimestre de la grossesse, était associée à une réduction du risque d’éclampsie de 63 % (R : 0,37 ; IC 95% : 0,18 à 0,75)  

Dans de nombreux pays, comme le Canada et les USA, la farine (produit de consommation courante à travers de nombreux aliments) est enrichie en acide folique.  

Cependant, les femmes des pays en développement ignorent encore bien souvent l’importance de la prise d’acide folique au cours de leur grossesse. A défaut d’avoir recours à une supplémentation vitaminique, une alimentation adaptée pourrait permettre de réduire les risques de complications liées à la grossesse et de malformation du fœtus.

Où trouve t-on l'acide Folique dans l'alimentation au quotidien?

Tous les légumes à feuilles: cresson, chicorée, pissenlit, laitue, mâche, endives, poireaux, choux, artichauts, épinards, persil...

Les graines: noix, châtaigne, poix chiches, lentilles,noisette, pistache, cacahuète.
Les œufs.
Les fromages à pâte affinée
Le pain complet.

 

24 juin 2009

NOURRIR POUR EDUQUER

 

Quand la "cantine" sauve l'école...

 

scolL’éducation est la clé pour briser le cycle de la pauvreté. Mais pour 600 millions d’enfants vivant dans la pauvreté, parmi lesquels 100 millions ne sont pas inscrits à l’école primaire, la faim est un obstacle. Lorsqu’une famille a faim, la recherche de nourriture est sa seule préoccupation. Dans les situations les plus désespérées, ce peut être une occupation à plein temps, même pour les jeunes enfants.

L’approche du PAM (Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies) face à ce problème est simple : nourrir pour éduquer. La promesse d’au moins un repas nourrissant par jour attire les enfants à l’école. Et une fois qu’ils sont à l’école, s’ils n’ont plus faim et qu'ils ont été correctement nourris, ils peuvent se concentrer et apprendre.

En 2001, le PAM a lancé une campagne mondiale pour élargir l’accès au système éducatif et améliorer l’éducation de millions d’enfants pauvres. A la fin de l’année, cette campagne avait atteint 15 millions d’enfants dans 57 pays.

L'aide alimentaire du PAM pour l'éducation vise à encourager la scolarisation et la rétention scolaire et à permettre aux élèves, jeunes ou adultes, d'obtenir de meilleurs résultats, qu'ils aient accès au système formel d'éducation de base ou à différents programmes d'éducation non formelle, d'alphabétisation et de formation.

Les programmes d'Alimentation pour l'éducation
(Food for Education, FFE)
s'adressent aux enfants que la faim et la     pauvreté empêchent d'accéder à l'école, et, lorsqu'ils sont scolarisés, de se concentrer sur leurs études.

Un soutien particulier est apporté aux filles et aux femmes, ainsi qu'à d'autres groupes défavorisés comme les enfants touchés par le VIH/sida.
Le PAM prévoit d'élargir considérablement ses programmes de FFE dans les pays les plus pauvres au cours des prochaines     années.

Les enfants qui ont été à l’école et qui sont alphabétisés, et en particulier les filles, prennent des décisions plus éclairées pour leurs familles au cours de leur vie.


Des études de l’ONU montrent que les filles qui ne savent pas lire se marient dès l’âge de 11 ans et peuvent avoir jusqu’à 7 enfants avant leur dix-huitième anniversaire.


Les filles qui vont à l’école, en revanche, se marient plus tard et ont en moyenne moitié moins d’enfants. Pour contribuer à combler l'écart scolaire entre filles et garçons, le PAM fournit des rations alimentaires aux familles qui envoient leurs filles à l'école, en compensation de la perte de travail et de gain qui en résulte.


Depuis plus de 30 ans, le PAM a pu mesurer à quel point les programmes d’alimentation scolaire pouvaient être efficaces pour permettre aux enfants pauvres d’accéder à l’enseignement. On assiste à une augmentation, souvent spectaculaire, du nombre d’inscriptions et d’élèves présents, et l’apprentissage s’en ressent. Des études récentes confirment que là où un programme d’alimentation scolaire est mis en œuvre, les filles restent plus longtemps à l’école.

Mais l’éducation et l’alphabétisation ne s’arrêtent pas aux enfants. Le PAM distribue de la nourriture afin de permettre à un membre de la famille d’être libéré des tâches quotidiennes pour profiter des possibilités de formation qui lui permettront de se construire un avenir meilleur. Là encore, l’accent est mis sur les femmes – sur qui pèse l’essentiel du fardeau de l’insécurité alimentaire – afin de leur donner les moyens de développer leurs capacités à entreprendre des activités génératrices de revenus et d’accéder à l’éducation non formelle. D’après des recherches, entre 1970 et 1995, l’éducation des femmes et le changement de statut qui en résulte ont contribué à une réduction de 44 % de la malnutrition des enfants dans les pays en développement.
 

Chez NutrisCare, nous associons autant que possible la distribution alimentaire à nos interventions.webmaster_lignes_203                                                       

      Source: UNESCO  

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23 juin 2009

La femme enceinte

femmeUne bonne alimentation au cours de la grossesse permet à la mère de subvenir correctement aux besoins du fœtus, à ses propres besoins, et de préparer son organisme à l'allaitement.

Les besoins caloriques supplémentaires au cours de la grossesse sont modérés: ils sont de 100 Kcal par jour en début de grossesse (un verre de lait au goûter par exemple) et de 200à 250Kcal en fin de grossesse (ajouter un fruit ou du pain par exemple).

D'une façon générale, il convient de prendre des repas équilibrés, en veillant à ne négliger aucune classe d'aliment. Ceci permet d'apporter de façon correcte vitamines et nutriments indispensables au bon déroulement de la grossesse.

Lipides

Ils sont indispensables au développement cérébral du fœtus. Ils contiennent les acides gras essentiels (les fameux w6 et w3).

Protéines

Leur consommation est primordiale pour construire, entretenir et renouveler les tissus du corps du foetus et de la mère. ils est plus intéressant de consommer des protéines d'origine animale puisqu'elles apportent tous les acides aminés indispensables, contrairement aux protéines végétales qui ont souvent un ou plusieurs acides aminés limitants. Une association des deux types de source protéine est donc recommandée.

Glucides

Ils sont la principale source d'énergie utilisée par le fœtus. Les sucres complexes (amidon des céréales, des féculents) permettent  un apport énergétique durable. Les fibres quant à elles permettent de lutter contre les risques de constipation au cours de la grossesse.

Le Fer

Une carence en fer est fréquente au cours de la grossesse. Dans les pays en développement, les femmes ont parfois un accès limité aux meilleures sources de fer (essentiellement animales).

Les risques de sévères carences en fer peuvent entraîner anémie, risque d'avortement spontané et de prématurité. 

Le calcium

Il est indispensable à l'élaboration du squelette et des dents du fœtus. Le calcium consommé pendant la grossesse contribuera à enrichir le lait que la mère donnera à son enfant.

La vitamine D

Elle permet l'ossification du squelette du fœtus et le maintien du squelette maternel 

La vitamine B9 (folates)

Une carence en folate augmente  le risque de malformation du système nerveux du fœtus.

Dans les pays industrialisés, le Plan National Nutrition Santé 2006-2010 préconise une supplémentation systématique en Vitamine B9 chez les femmes envisageant une grossesse ou en tout début de grossesse.

Dans les pays en voie de développement, les prix pratiqués par les laboratoires pharmaceutiques ne permettent pas d'envisager une supplémentation vitaminique systématique.

C'est pourquoi, il est préférable d'optimiser l'alimentation en allant chercher les produits les plus adaptés et en utilisant des modes de cuisson qui permettent de préserver au mieux vitamines et nutriments.

22 juin 2009

La personne âgée

Le premier risque nutritionnel d'une personne âgée est la dénutrition. La dénutrition augmente de 2 à 6 le risque d'infection et multiplie la mortalité par 2 à 4.

Elle constitue l'élément clé du pronostic vital des sujets âgés. Cest donc un processus à enrayer rapidement.
Les deux grandes causes de dénutrition souvent imbriquées, sont:

  • un hypercatabolisme consécutif à une pathologie, en particulier les infections
  • des apports alimentaires insuffisants

De nombreuses affections qui frappent généralement le sujet âgé (ostéoporose, fractures, infections, escarres...) peuvent être prévenues par une alimentation adaptée.

Sans_titreProtéines

Cet apport protéïque est essentiel, car associé à l'activité physique, il permet de lutter contre la diminution de masse musculaire (physiologique chez le sujet âgé) qui prédispose  à la dénutrition.

Enfin, les protéines stimulent l'activité des cellules responsables de la construction osseuse. Les besoins en protéines augmentent en cas d'infection, d'escarres ou de convalescence.

Le calcium et la vitamine D

Il est possible de limiter l'ostéoporose liée à l'âge en observant certaines mesures hygiéno-diététiques :

  • apport calcique et protéîque suffisant
  • exercice physique
  • exposition à la lumière solaire ou supplémentation en Vit D

Glucides

Il faut privilégier les sucres lents même si les personnes âgées (dont le sens gustatif s'est physiologiquement modifié) préfèrent s'alimenter de sucres rapides dans lesquels le goût sucré est plus facilement perceptible.

Il ne faut donc pas éliminer les sucres rapides de leur alimentation mais les réserver pour la fin du repas.

Les risques de constipation étant plus élevés chez les personnes âgées, il est important de consommer régulièrement des fibres.

Eau

Le volume d'eau corporelle et la sensation de soif diminuent avec l'âge. Le risque de déshydratation est donc plus élevé et notamment en période de chaleur.

Il est recommandé d'apporter au moins 1 à 1.5L de boissons par jour.

Dans les pays en voie de développement,la situation nutritionnelle du sujet âgé est très précaire.

En effet, la production de lait (principale source de calcium) et de produits carnés (meilleure source de protéine) est souvent insuffisante pour couvrir les besoins de la population et le recours à l'importation est fréquent. Ces aliments deviennent financièrement inaccessibles pour les populations les plus défavorisées et notamment les personnes âgées. Elles se retrouvent vite carencées et exposées à des risque sérieux d'infections et de mortalité.

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21 juin 2009

La malnutrition de l'enfant

La malnutrition de l’enfant revêt plusieurs visages, et  peut parfois passer inaperçue.

Sans_titre20_copie_2Tout le monde connaît le visage de la malnutrition aiguë (marasme, kwashiorkor), à travers les images diffusées par les médias lors de périodes de famine (notamment en Afrique).

Cette forme de malnutrition encore trop fréquente survient surtout dans les contextes de crises (famines structurelles, politiques, guerres…)

Cependant, la malnutrition chronique dont les formes sont moins « culpabilisantes » pour le grand public est beaucoup plus fréquente.

Elle se traduit notamment par un retard de croissance de l’enfant (très difficile à récupérer) et ses conséquences peuvent parfois être très graves autant pour l’individu lui-même, qu’à l’échelle de la population :

  • augmentation de la mortalité

  • diminution des capacités physiques et intellectuelles et donc retentissement économique important

  • chez les jeunes filles en âge de procréer, risque de retard de croissance in-utéro et donc apparition de générations fragilisées dès la naissance 

Le surpoids et l’obésité concernent également de plus en plus d’enfants à travers le monde et cette « épidémie galopante » n’est pas l’apanage des pays industrialisés : de nombreux pays émergents y sont confrontés. 

Les conséquences de cette forme de malnutrition sont tout aussi dangereuses à terme pour la santé de ces enfants.

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19 juin 2009

Les problèmes de santé publique liés à

Les problèmes de santé publique liés à l’alimentation restent encore très importants à l’échelle mondiale.

La faim (sous alimentation) concerne encore plus de 800 millions de personnes  

Les carences en micro-nutriments notamment en Fer, Iode et Vitamine A (appelées « la faim cachée ») concernerait plus de 2 milliards de personnes.

Augmentation des maladies chroniques liées à l’alimentation et de l’obésité (considérée comme une épidémie mondiale par l’OMS).

Les populations particulièrement vulnérables :  

  • l'enfant (lire l'article)
  • la femme enceinte
  • la personne âgée

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19 juin 2009

La crise alimentaire aux Philippines

Sans_titre_copie_1Redoutant la pénurie de riz dont les prix ont doublé aux Philippines, premier importateur mondial, la présidente Gloria Arroyo a lancé un vaste plan en faveur des agriculteurs. Elle a convoqué une réunion, avec tous les principaux responsables et ministres, dont l'objectif est de faire baisser ou au pire arrêter la hausse du prix du riz, base de l'alimentation de nombreux Philippins.

Deux-cent-cinquante millions d'euros de prêts aux agriculteurs ; rien que cette somme annoncée parmi beaucoup d'autres ce vendredi par la présidente, Gloria Arroyo, montre l'ampleur du plan que veut lancer le gouvernement philippin et surtout la crise alimentaire qu'il cherche à éviter.

Pour comprendre cette crise aux Philippines, il faut savoir que le pays est le premier importateur de riz au monde et que depuis plus d'un mois, les pays voisins réduisent les exportations. Les prix ont doublé et l'archipel craint la pénurie.  

Ce plan semble avoir un objectif : atteindre l'autosuffisance en riz. Ce prêt annoncé pour les agriculteurs est particulièrement bienvenu par des travailleurs qui se sentent délaissés et pour qui, « il est impossible de produire plus sans investissement », disent-ils.
Une autre mesure phare est le plan d'irrigation de 100 millions d'euros par an et qui reprend en fait et applique une loi de 10 ans, jamais vraiment financée. L'autosuffisance pour 2010.
Deux facteurs rendront cet objectif difficile à atteindre : l'importante croissance de la population de 2% chaque année, et surtout l'urbanisation qui a réduit de moitié en à peine 15 ans, la surface de terres irriguées aux Philippines.
 
Source: RFI

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